Projets sous l’égide de la Direction générale de la santé

Le RAI-Home Care Suisse est l’instrument utilisé en Suisse pour évaluer les besoins des patient·e·s. Les infirmiers·ères de imad le maîtrisent depuis 15 ans. En 2020, cet outil sera remplacé par l’interRAI qui permettra :

• D’optimiser l’identification des besoins et du suivi des personnes prises en charge
• D’ajouter un module d’évaluation en santé mentale.

En 2019, imad a étudié différents logiciels permettant d’implémenter cette méthode d’évaluation. La solution sélectionnée devra être certifiée par l’Association suisse des soins à domicile en vue de son déploiement en fin d’année 2020. Les près de 700 professionnel·le·s du pool infirmier de imad seront formé·e·s à son utilisation via un outil d’apprentissage en ligne.

La journée intercantonale des proches aidant·e·s a eu lieu le 30 octobre.

Elle a été l’occasion de faire connaître à la population la nouvelle « carte d’urgence proches aidant·e·s ».

A porter sur soi comme une carte de donneur/donneuse d’organes, la « carte d’urgence proches aidant·e·s » permet aux services d’urgence d’identifier si une personne secourue est l’aidante d’un·e proche dépendant·e et vivant à son domicile. Grâce à ce signalement, la personne aidée est rapidement identifiée, ce qui permet d’organiser une relève. imad est partie prenante pour assurer le relais de prise en charge de son maintien à domicile.

La Haute école de santé de Genève et la Direction générale de la santé ont mis sur pied un cursus de formation destiné aux proches aidant·e·s. Il a été élaboré sur la base d’une enquête menée auprès de ce public, en collaboration avec les associations de soutien. Les modules sont dispensés par des spécialistes issu·e·s du terrain, dont des personnes de imad.

Des mesures sont en préparation pour renforcer le dispositif de soutien, dont une plateforme cantonale de relève à domicile qui associe imad et les principaux prestataires genevois.

Le Département de la sécurité, de l’emploi et de la santé (DSES) prépare une charte cantonale institutionnelle pour favoriser la reconnaissance du statut de proche aidant·e.

Le plan Alzheimer 2016-2019 du canton de Genève s’articule autour de trois axes :

• Améliorer l’efficience du diagnostic, de la communication, de la coordination et du suivi des personnes avec troubles cognitifs :

> Travaux en 2019 : conception d’une plateforme d’information et de coordination entre les différents acteurs et rapprochement avec le projet Cogeria.

• Promouvoir les directives anticipées et la désignation d’un·e représentant·e thérapeutique :

> Travaux en 2019 : test du plan de soins anticipés (PSA)sur le terrain. Il s’inscrit ici dans les spécificités des démences en général (perte de capacité de discernement) et intègre les proches aidant·e·s. Le déploiement opérationnel du PSA est en cours d’analyse.

• Améliorer la formation des équipes soignantes :

> Travaux en 2019 : concrétisation des orientations de formation à partir d’une évaluation des besoins auprès des collaborateurs.

Membre du comité de pilotage aux côtés des HUG, de la DGS, de l’Association des médecins du canton de Genève (AMG) et de médecins de ville, imad a collaboré à l’élaboration d’un rapport sur les maisons de santé.

Une maison de santé est une organisation regroupant une équipe pluriprofessionnelle qui dispense dans ses murs et hors de ses murs des soins de premier recours. Elle s’adresse à l’ensemble de la population d’un territoire et s’inscrit dans une approche de prévention et promotion de la santé. Elle intègre les soins favorisant notamment le maintien à domicile en s’appuyant sur un projet de santé pour les usagères et usagers et un projet professionnel pour le réaliser. Elle est également un lieu qui favorise la formation, l’interprofessionnalité et l’utilisation d’outils communs dans les prises en charge. La maison de santé travaille en partenariat avec tous les acteurs du réseau local.

En 2019, la planification sanitaire cantonale dont les objectifs intègrent les maisons de santé a fait l’objet d’une large consultation auprès des médecins de ville. Sur cette base, différents groupes de médecins intéressés par la création d’une maison de santé dans leur quartier ont ainsi été recensés. Le projet se poursuivra en 2020.