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Conseil éthique

Un soutien clé pour la prise en charge des situations difficiles

Le conseil éthique (CE) a une double mission :

  • Proposer un avis éthique sur des situations concrètes de prise en charge individuelle impliquant un conflit de valeurs
  • Formuler des recommandations éthiques de portée générale.

Concrètement, le CE émet un avis consultatif pour soutenir les professionnel·le·s face à des situations difficiles, offre un processus de délibération ouvert et donne des pistes pour la résolution des conflits de valeurs et d’intérêts. Dans certaines situations, l’avis du conseil d’éthique peut amener l’équipe à déposer un signalement auprès du Tribunal de protection de l’adulte et de l’enfant (TPAE).

Le CE intervient aussi pour donner des avis lors d’actes de violence envers les professionnel·le·s et de gestion des risques durant les prestations.

Activité en 2019

Le CE a géré 9 demandes d’intervention.

Sujets traités :

  • Limites ou pertinence de la poursuite de la prise en charge à domicile lorsque les patient·e·s – ou leur proches aidant·e·s – se sont opposé·e·s au traitement et/ou ont refusé de recevoir les soins prescrits
  • Cas de négligence, voire de maltraitance par des proches.

 

L’institution s’emploie à promouvoir le CE auprès de ses équipes pour les encourager à le solliciter ou à demander son intervention. La formation des collaboratrices et collaborateurs permet également de développer une approche et un langage communs en éthique au sein de imad et favorise ainsi l’intégration de la dimension déontologique dans la prise en charge des personnes suivies.

Les appréciations émanant des équipes ayant fait appel au CE sont positives. Elles estiment que son intervention leur a permis de prendre du recul, ce qui est parfois difficile dans la gestion quotidienne des situations exposées. Elles considèrent aussi que les mesures proposées sont concrètes et permettent de répondre aux besoins des patient·e·s et des proches tout en aidant les équipes.

Depuis sa création, en mai 2015, le conseil éthique a acquis de l’expérience dans le traitement des demandes et a gagné en efficacité. La richesse des profils et les apports des membres externes sont de précieux atouts pour l’analyse des situations.

Composition du conseil éthique

Membres internes : infirmières, directeur de centre de maintien à domicile, ergothérapeute, responsable d’équipe, aide à domicile, ASSC, conseillère juridique, gérante sociale

Membres externes : éthicien, représentant des médecins, représentant spirituel, représentant des proches aidant·e·s, représentant des patient·e·s

Gestion des absences

Améliorer le suivi et la gestion des absences

Depuis 2017, la problématique de l’absence est positionnée à un niveau stratégique par le comité de direction et le Conseil d’administration, tenant compte notamment du contexte de pénibilité de l’activité domiciliaire.

Envisager toutes les mesures permettant de stabiliser, puis de réduire le taux d’absence au sein de l’institution. En ce sens, une nouvelle directive sur la gestion des absences est entrée en vigueur le 1er juin 2018. Elle renforce le rôle du responsable hiérarchique dans le suivi systématique qui s’y rapporte, en maintenant notamment le lien avec les membres de son équipe en situation d’absence.

Pour faciliter le suivi des absences, une plateforme informatique de gestion et de suivi des absences conforme à la directive est opérationnelle depuis le 1er juillet 2019. Elle permet de suivre et d’analyser les absences sous différents angles : vision globale d’une équipe, bilan individuel et historique des épisodes d’absence d’une collaboratrice ou d’un collaborateur. Un sondage a été organisé auprès des cadres en automne 2019 afin de recueillir leur avis sur cet outil. Les résultats se sont avérés globalement positifs.

Un programme a été déployé pour aider les responsables hiérarchiques à mieux suivre les absences de leurs équipes. Il se prolongera en 2020.

 

Suite à la mise en œuvre de la nouvelle politique de suivi des absences et aux efforts entrepris par l’institution, une baisse significative du taux d’absence global a été constatée entre 2018 et 2019, en particulier les maladies sans pré-maternité.

Santé et sécurité au travail

La politique santé de l’institution vise à développer une culture de la santé au travail en conformité avec la directive MSST et les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette action de promotion de la santé s’est concentrée en 2019 notamment sur les addictions. À ce titre, le service santé et sécurité au travail (SST) a lancé une campagne de promotion de la consultation d’évaluation et d’orientation proposée aux collaboratrices et collaborateurs souhaitant arrêter leur consommation de tabac.

Dans le même esprit, imad a lancé en juillet 2019 le programme « Ready4Life » en faveur de la santé et du bien-vivre au travail de ses apprenti·e·s. Organisé par la Ligue pulmonaire genevoise, « Ready4Life » vise à renforcer leurs compétences de vie – gestion du stress et des émotions, communication appropriée, résistance aux addictions, capacité à développer sa propre opinion – et à les encourager à ne pas fumer.

Parallèlement, un projet dédié à la sécurité du personnel au travail se poursuit. Une consultation des responsables hiérarchiques concerné·e·s a été organisée afin d’identifier les besoins et les pistes d’amélioration en matière de prévention et de prise en charge des agressions physiques et verbales à l’encontre des équipes.

 

La directive MSST en bref

Depuis le 1er janvier 2000, les entreprises assurées selon la Loi fédérale sur l’assurance-accidents (LAA) doivent appliquer les prescriptions de la directive de la Commission fédérale de coordination pour la sécurité au travail (CFST) relative à l’appel à des médecins du travail et autres spécialistes de la sécurité au travail (directive MSST). Cette directive se fonde sur la Loi sur l’assurance-accidents et l’Ordonnance sur la prévention des accidents et des maladies professionnelles (OPA), et vise à renforcer la santé et la sécurité des personnes.